Nous sommes heureux de nos résultats en cette fin de troisième trimestre. Avec trois mois à courir d’ici la fin de l’année, nos principales stratégies d’arbitrage ont toutes contribué à ce succès, et nous avons déjà engrangé environ 10 % de rendement depuis le début de l’année. Heureux aussi parce ces résultats valident l’approche prudente qui a caractérisé nos opérations dans un environnement économique incertain et devant l’attitude parfois difficile à cerner des autorités monétaires. Nous vous avions fait part à plusieurs reprises de notre détermination à protéger votre capital, au risque de laisser parfois un peu de rendement sur la table. Nous constatons aujourd’hui que cette approche prudente nous a bien servis, et que le rendement s’avère lui aussi au rendez-vous.
Les prochains mois s’annoncent également intéressants. Nous prévoyons que la volatilité persistera, et que le cycle de baisses des taux d’intérêt amorcé par les banques centrales au cours du dernier trimestre devrait nous fournir un bon vent de dos. Mais en même temps, nous demeurerons sur nos gardes, car nous sommes bien conscients que les marchés boursiers se retrouvent à des niveaux de valorisation historiquement très élevés et pourraient connaître à tout moment de bonnes corrections, compte tenu des contextes politiques et géopolitiques des plus incertains.
Pérennité de nos stratégies
Ces facteurs ne font que renforcer l’idée que des stratégies d’arbitrage bien couvertes pour le risque, autant sur le marché des titres de participation que celui des titres d’emprunt permettent au Fonds d’Arbitrage Améthyste, incluant le Fonds d’obligations souveraines canadiennes à rendement absolu (OSRA), de bien remplir son rôle dans les portefeuilles de nos clients. Celui-ci consiste à générer des rendements de l’investissement de 5 à 10 % supérieurs au taux de référence à court terme, soit les bons du Trésor du gouvernement fédéral, et ce, tout en préservant le capital et en assurant une très faible corrélation avec les classes d’actifs traditionnels telles les actions et les obligations. Et tout en réduisant la volatilité, bien sûr.
Nous ne souffrons pas du syndrome « FOMO »
Plus que jamais, le sentiment des investisseurs pourrait jouer un rôle déterminant sur les marchés financiers au cours des prochains mois. Nous vous avions fait part, dans notre bulletin précédent, du sentiment des investisseurs américains quant aux perspectives de l’atterrissage éventuel de l’économie qui se sont complètement inversées dans la dernière année. Alors que 75 % d’entre eux craignaient un atterrissage brutal l’an dernier, ils sont maintenant plus de 75 % à croire plutôt à un atterrissage en douceur. Même que certains croient qu’il n’y aura pas d’atterrissage du tout. La peur de rater les bonnes occasions d’investissement dans les actifs risqués a ainsi créé un engouement chez les investisseurs qui repousse l’évaluation du risque au second plan. Nous n’avions pas adhéré à cet optimisme excessif il y a trois mois, et nous ne le faisons pas plus aujourd’hui. Des marchés boursiers à des sommets historiques ne font que nous conforter dans notre approche prudente. Nous préférons demeurer aux aguets, dans l’attente d’un renversement de la confiance susceptible d’apparaître à tout moment.
Si cela pouvait laisser croire que nos stratégies ne sont pas adaptées aux circonstances, au contraire les résultats montrent que nous traversons très bien cette période et que l’ensemble de nos opérations d’arbitrage, bien adaptées à toutes les situations, remplissent fort bien les objectifs de rendement visés tout en maintenant un niveau de volatilité enviable. Nous sommes très bien positionnés pour profiter des occasions qui ne manqueront pas de se présenter au cours des prochains mois et trimestres pour remplir le rôle que nos investisseurs attendent du Fonds d’arbitrage Améthyste.
Un excellent début d’année
Dans nos bulletins trimestriels de la dernière année, nous avons souvent mentionné que la prudence guidait souvent le déploiement de nos stratégies d’arbitrage. Une volatilité fréquemment excessive, une fin de cycle de taux d’intérêt difficile à prévoir et des valorisations boursières qui nous semblaient trop élevées nous ont souvent conduits à adopter une approche selon laquelle la préservation du capital était prépondérante dans nos décisions de placement. En même temps, cette période nous permettait de solidifier la qualité de nos portefeuilles et de mettre en place de nouvelles stratégies offrant de bons rendements à peu de risque. Et nous en récoltons aujourd’hui les fruits. Nous avons entamé l’année de belle façon avec un rendement de 6,5 % (Fonds Classe F) qui n’a rien à envier aux principaux indices de référence. Nous estimons être en mesure de poursuivre sur cet élan, même si les conditions demeurent difficiles, selon nous.
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