Nous ne souffrons pas du syndrome « FOMO »
Plus que jamais, le sentiment des investisseurs pourrait jouer un rôle déterminant sur les marchés financiers au cours des prochains mois. Nous vous avions fait part, dans notre bulletin précédent, du sentiment des investisseurs américains quant aux perspectives de l’atterrissage éventuel de l’économie qui se sont complètement inversées dans la dernière année. Alors que 75 % d’entre eux craignaient un atterrissage brutal l’an dernier, ils sont maintenant plus de 75 % à croire plutôt à un atterrissage en douceur. Même que certains croient qu’il n’y aura pas d’atterrissage du tout. La peur de rater les bonnes occasions d’investissement dans les actifs risqués a ainsi créé un engouement chez les investisseurs qui repousse l’évaluation du risque au second plan. Nous n’avions pas adhéré à cet optimisme excessif il y a trois mois, et nous ne le faisons pas plus aujourd’hui. Des marchés boursiers à des sommets historiques ne font que nous conforter dans notre approche prudente. Nous préférons demeurer aux aguets, dans l’attente d’un renversement de la confiance susceptible d’apparaître à tout moment.
Si cela pouvait laisser croire que nos stratégies ne sont pas adaptées aux circonstances, au contraire les résultats montrent que nous traversons très bien cette période et que l’ensemble de nos opérations d’arbitrage, bien adaptées à toutes les situations, remplissent fort bien les objectifs de rendement visés tout en maintenant un niveau de volatilité enviable. Nous sommes très bien positionnés pour profiter des occasions qui ne manqueront pas de se présenter au cours des prochains mois et trimestres pour remplir le rôle que nos investisseurs attendent du Fonds d’arbitrage Améthyste.
Un excellent début d’année
Dans nos bulletins trimestriels de la dernière année, nous avons souvent mentionné que la prudence guidait souvent le déploiement de nos stratégies d’arbitrage. Une volatilité fréquemment excessive, une fin de cycle de taux d’intérêt difficile à prévoir et des valorisations boursières qui nous semblaient trop élevées nous ont souvent conduits à adopter une approche selon laquelle la préservation du capital était prépondérante dans nos décisions de placement. En même temps, cette période nous permettait de solidifier la qualité de nos portefeuilles et de mettre en place de nouvelles stratégies offrant de bons rendements à peu de risque. Et nous en récoltons aujourd’hui les fruits. Nous avons entamé l’année de belle façon avec un rendement de 6,5 % (Fonds Classe F) qui n’a rien à envier aux principaux indices de référence. Nous estimons être en mesure de poursuivre sur cet élan, même si les conditions demeurent difficiles, selon nous.
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