FONDS D’ARBITRAGE AMÉTHYSTE
Une importante reprise au cours des deux derniers mois de l’année, tant sur le marché des actions que sur celui des obligations, a donné l’impression que 2023 avait été une bonne année pour les actifs financiers. Toutefois, sans ces deux mois, les résultats auraient été très ordinaires. L’effet n’en est pas moins que de nombreux investisseurs amorcent maintenant l’année 2024 avec beaucoup d’enthousiasme, prévoyant que les banques centrales entameront sous peu une série de plusieurs baisses de taux d’intérêt. Nous nous permettons d’en douter.
Notre performance
Nos résultats en 2023 traduisent une approche prudente, alors que les marchés manquaient de direction et faisaient face à beaucoup de volatilité. Nous avons ainsi pu protéger le capital, mais cette approche défensive, ainsi que quelques résultats négatifs dans le segment des fusions et acquisitions et celui des obligations convertibles, a produit un rendement neutre pour l’année. Cela nous a menés à entreprendre un certain nombre d’initiatives afin de rehausser les résultats en 2024.
On s’attend généralement à ce que les marchés financiers soient moins fébriles pendant les mois d’été et nous apportent juste le niveau de volatilité permettant de naviguer profitablement à travers nos différentes stratégies d’arbitrage. Cette période nous prépare pour la période automnale durant laquelle la volatilité devient le plus élevée, avec les risques que cela comporte.
Or, le troisième trimestre de 2023 a fait exception à cette règle. Les marchés boursiers ont d’abord offert une performance intéressante en juillet, mais au moment où plusieurs pouvaient être tentés de baisser la garde, les indices se sont corrigés rapidement durant les trois premières semaines du mois d’août. Et cette volatilité s’avérerait encore pire en septembre.
Loin d’être un long fleuve tranquille
Sur les marchés financiers, certains événements peuvent retenir toute l’attention. Ce faisant, ils dissimulent parfois une réalité quelque peu différente. En bourse, par exemple, l’engouement soudain du dernier trimestre pour l’intelligence artificielle a propulsé vers le haut tous les titres rattachés de près ou de loin à ce secteur. Résultat : un deuxième trimestre qui affiche de gros gains pour quelques indices boursiers, mais qui cache une situation plus tendue dans bien des secteurs, alors que la crise bancaire de mars continue d’alimenter les craintes des investisseurs. Pour sa part, le marché des titres convertibles a traversé des moments difficiles, et ce, sans véritable raison apparente.
Sur fond de crise bancaire
Il n’est pas rare qu’un événement hors de l’ordinaire vienne soudainement changer la tendance des marchés. Et ces changements abrupts s’accompagnent généralement d’une forte volatilité. Le premier trimestre de 2023 en a été un bel exemple lorsqu’une ruée des déposants sur une banque régionale de Californie, la Silicon Valley Bank (SVB), s’est traduite par un renversement brutal de la tendance à la hausse des rendements des obligations des obligations et par une chute précipitée des cours boursiers durant quelques séances.
L’année s’était pourtant bien amorcée pour nous alors que des positions en portefeuille dans nos stratégies d’arbitrage de titres à revenu fixe produisaient de très bons résultats. Nos autres stratégies évoluaient sensiblement comme prévu, si ce n’est de quelques développements sur des transactions de fusion et acquisition dont nous discuterons plus loin.
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