La volatilité boursière est devenue telle à la mi-décembre qu’une atmosphère de peur régnait sur les places financières. Malgré une reprise amorcée la veille de Noël, les marchés n’en ont pas moins encaissé des pertes record pour un mois de décembre, et ils ont enregistré une baisse significative pour l’ensemble de l’année. Le rendement total du S&P/TSX montre une perte de 5,4 % en décembre et de 8,9 % pour l’année. Les marchés obligataires ont eux aussi été secoués de toutes parts.
Les préoccupations quant aux risques que le piratage informatique fait courir à la sécurité nationale sont devenues telles que nous devons maintenant en tenir compte dans nos transactions sur le marché des fusions et acquisitions. Un taux d’échec anormalement élevé de nos transactions nous a incités à nous interroger sur les raisons de ce phénomène et à prendre les mesures nécessaires pour gérer le risque qu’il représente.
Tout au long du deuxième trimestre, l’espoir subsistait que l’administration américaine comprenne que l’imposition de tarifs douaniers, d’abord sur l’acier et l’aluminium, et ensuite sur une longue liste de produits provenant de la Chine, ne pouvait avoir qu’un effet déprimant, tant sur l’économie américaine que sur l’économie mondiale. Mais cet espoir s’est rapidement évanoui. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine s’est engagée le 6 juillet, lorsque le président Trump a confirmé l’imposition de tarifs sur des produits d’importation chinoise totalisant 34 milliards de dollars. Œil pour œil, dent pour dent : comme ils l’avaient promis, les dirigeants chinois ont aussitôt répliqué en imposant des tarifs de même ampleur. Qu’à cela ne tienne, les Américains ont ensuite renchéri en annonçant de nouveaux tarifs portant sur des produits d’une valeur cette fois de 200 milliards de dollars, que les Chinois ont rapidement égalés. L’improvisation et le chaos qui semblent dominer les processus décisionnels à la MaisonBlanche ne permettent pas de déterminer où s’arrêtera cette guerre commerciale. Chose certaine, le choc sur l’économie est inévitable.
Elle se faisait attendre depuis plusieurs trimestres. Finalement, en février, la votalitilé s’est manifestée sur les marchés financiers, et de belle façon. L’indice de volatilité du S&P 500 VIX, qui s’était maintenu sous sa moyenne historique de 16 durant presque toute l’année 2017 et avait même amorcé 2018 sous la barre de 10, a flambé jusqu’à 50 au début du mois février.
Notre site web n'utilise que des cookies essentiels au bon fonctionnement du site. Il n'utilise pas de cookies liés à l'analyse, au suivi des performances, au marketing ou aux médias sociaux. Pour en savoir plus, veuillez consulter notre politique de confidentialité