L’élément marquant du dernier trimestre 2016 aura été sans contredit l’élection de Donald Trump à la Maison-Blanche et, probablement encore plus, les majorités républicaines au Sénat et à la Chambre des représentants. Après une nuit chancelante, les actifs à risque réagissaient positivement dès le lendemain, encouragés par la position de force du nouveau président qui devrait lui permettre d’appliquer sans trop d’opposition son programme de stimulation budgétaire alliant réductions d’impôts à hausses des dépenses publiques.
Jusqu’à tout récemment, le bilan des banques centrales mondiales semblait condamner à croitre jusqu’à ce que mort s’en suive. Mais (heureusement), un sérieux rappel à l’ordre semble être engagé chez les responsables des politiques monétaires. L’assouplissement quantitatif (« QE ») est de plus en plus considéré inefficace économiquement, et potentiellement nuisible dans le processus de fixation des primes de risque sur les marchés via des taux court terme négatifs.
De nombreux facteurs de risque ont fait virevolter les marchés au cours du pre- mier semestre de 2016. Le vote de la Grande-Bretagne en faveur de sa sortie de l’Union européenne (51.9% contre 48.1%) a provoqué une onde de choc dans les marchés financiers et chez les investisseurs qui en avaient sous-estimé le risque. Cet événement est le plus récent exemple, et le plus flagrant, de la mon- tée du sentiment protectionniste au niveau mondial. Il aura des répercussions certaines sur l’ensemble du paysage géopolitique, incluant, entre autres, les prochaines élections américaines.
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